FAQ
1. Depuis combien de temps exercez-vous en tant que thérapeute du sport ?
Depuis 2006, avant cela, j’ai eu un Master en Entrainement et Performance, ainsi qu’un D.U. de Préparation Physique
2. Avez-vous une spécialisation particulière dans un type de sport ou de blessure ?
Toutes les blessures du sportif. Mes expériences dans le football ou le rugby professionnel m’ont permis d’appréhender de nombreuses blessures avec et sans contact sur le genou, la cheville, les lésions musculaires des adducteurs, des ischios ou du mollet. Ma pratique au sein de l’INSEP m’a permis de m’aguerrir auprès des athlètes olympiques de tout type. Là aussi, les blessures sont de toutes sortes. Mon expérience plus récente du tennis à haut niveau a fait énormément murir mes prises en charges sur les épaules.
3. Traitez-vous des patients de tous niveaux, y compris les amateurs et les professionnels ?
De l’amateur au professionnel pour lesquels les enjeux de retour au sport au même niveau et avec le moins de risques de récidive sont tout aussi importants.
4. Comment abordez-vous le traitement des blessures sportives ?
Il faut avant tout avoir une parfaite analyse de la fonction sportive qui est altérée puis rechercher le ou les diagnostics associés à cette dysfonction. Exemple : impossible d’accélérer en course à pied ou sur un court de tennis en raison d’une lésion musculaire du mollet ou des ischios jambiers, soit non diagnostiquée, soit insuffisamment réhabilitée.
5. Quelles techniques ou méthodes préconisez-vous le plus souvent dans votre pratique ? Exemple protocole utilisé / type d’exercice selon les pathologies des patients
Difficile de résumer un protocole à une technique ou une méthode. Mais la base ici aussi sera de restaurer la fonction altérée, elle ne saurait être autre que ACTIVE.
Pour cela, plus qu’une méthode, ce seront 7 qualités qui seront sollicitées au travers d’une multitude de techniques, outils et méthodes : l’éducation du patient, la mobilité, la force, le contrôle moteur, la pliométrie, le développement des systèmes énergétiques et la régénération.
Ce sera ce même modèle de réflexion qui sera amené suite à une entorse de cheville qu’après une chirurgie du ligament croisé antérieur du genou.
6. Comment personnalisez-vous vos traitements en fonction des besoins spécifiques du patient ?
La fonction altérée sera affinée selon l’activité et le niveau du patient. Les qualités seront toujours au nombre de 7 mais elles tiendront compte de l’évaluation de son état initial. Les moyens tels que le temps et la disponibilité que saura mettre le patent au service de son protocole seront également spécifiques à chacun et nous savons comment nous adapter.
7. Comment se déroule l’évaluation initiale d’un nouveau patient ?
C’est d’abord 1h de temps passé en tête à tête, voire à 2 kinésithérapeutes. Plus qu’une évaluation initiale, c’est un véritable Contrat de Soin « moral » qui est acté ou pas entre le patient et les soigneurs de l’Ekipe. LE point de départ est le motif de consultation du patient. Celui-ci est traduit par un ou des diagnostics qui vont permettre d’expliquer les mécanismes sous-jacents à la plainte du patient. Une fois présenté comment résoudre cette ou ces plaintes, il s’agira d’estimer le délai nécessaire et la fréquence des soins. Ce n’est qu’après avoir bien pris le temps d’entendre et de comprendre notre présentation que le/la patient/e sera à même d’accepter ou pas notre Contrat de Soins. Après cela, rien n’est gagné d’avance. S’il est le socle de base qui permettra d’arriver à l’objectif commun de la guérison, il est à chaque séance remis en question par les 2 parties, si le protocole ne progresse pas comme il est prévu initialement.